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TEa saves the chimps

Conservation des chimpanzés en Ouganda

grâce à une agriculture durable

Association PCGS (Projet pour la Conservation des Grands Singes)

Résumé du projet

 

D'ici 30 ans, si rien n'est fait, un des plus proches parents de l'Homme aura disparu de la planète Terre. Nous appartenons comme eux à la famille des hominidés et avons en commun 98,8% de notre ADN. Les chimpanzés sont aujourd'hui menacés d’extinction.

Le parc national de Kibale en Ouganda recèle sur ses 795 km2 de forêt tropicale une extraordinaire biodiversité. Il concentre la plus forte biomasse de primates au monde et des espèces menacées emblématiques comme le chimpanzé et les éléphants de forêt.

Dans cette région, le 20ième siècle a été désastreux pour les humains, la faune sauvage et les forêts à cause de la situation politique, de la pauvreté et de la faim ayant conduit à une disparition d'une partie de la faune.

L'agriculture intensive de thé et les autres cultures dont les bananiers et le maïs font usage irraisonné de pesticides.

 

Le projet Tea Saves the Chimps dans lequel le Fonds de dotation Les Jardins de Gaïa s'engage aux côtés de l’association PCGS de la primatologue Sabrina Krief, a pour objectif de préserver les chimpanzés et de rétablir cet équilibre autrefois harmonieux entre les hommes, la faune et la flore, grâce à la mise en place d'une agriculture durable dans le secteur de Sebitoli, au nord du parc de Kibale.

 

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Localisation

Ouganda - Localisation du Parc national de Kibale et de Sebitoli

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Situé à l’extrême nord du parc de Kibale, la zone de Sebitoli est le site des recherches menées par Sabrina Krief et son équipe depuis 2008. Dans ce secteur qui compte l’une des plus grandes concentrations de chimpanzés d’Afrique, on estime que 75% d’entre eux on disparu en moins d’un siècle. La station de recherche de Sebitoli qui compte une vingtaine d’assistants ougandais, a pour objectif d’évaluer les capacités des chimpanzés à vivre dans des habitats perturbés par des activités humaines.

Contexte et enjeux

 

À la lisière du parc national de Kibale, l'agriculture intensive (thé, bananiers, maïs...) fait un usage irraisonné de pesticides. Dans le nord du parc, le Sebitoli Chimpanzee Project a découvert que 20% des chimpanzés de la communauté étudiée souffrent de malformations faciales et certaines femelles n'ont pas de cycle. Dans l'eau des rivières, 15 pesticides ont été identifiés, responsables d'activités de type perturbations endocriniennes.

Dans ces plantations de thé industrielles, les ouvriers sous-payés sont  contraints de braconner dans le parc abattant des arbres, prélevant des ressources ou posant des pièges pour se nourrir et les chimpanzés sont les victimes indirectes de collets placés pour attraper des antilopes.

Le projet est de travailler avec 6 communautés villageoises pour produire du thé mais également des produits vivriers issus d'une agriculture durable, respectueuse de l'environnement, des humains et de la faune.

 

Le travail sur le thé sera mené en coopération avec Kahangi Estate qui depuis 20 ans pratique l'agroforesterie avec de bons rendements et qui proposent de former et accompagner les fermiers à transformer leur agriculture en réduisant les intrants chimiques.

Objectifs

 

Les objectifs sont d'accompagner les acteurs locaux à produire, transformer et distribuer un thé de qualité, sain pour l'environnement et la santé des humains et des non-humains dans la zone bordant l'habitat des chimpanzés.

 

Vendu à un prix juste et cultivé en agro foresterie, ce thé permettra de :

  • Générer de meilleurs revenus à la population locale

  • Réduire le braconnage de la faune sauvage

  • Mettre en place des cultures vivrières 

Ce projet qui vise à transformer les pratiques sera initié sur 5 ans et touchera une population de 10 000 personnes qui vivent à la lisière de la forêt et bénéficiera à la faune du parc.

Il s'appuie sur la structuration des communautés en comités villageois en partenariat avec le Fonds Français à l'Environnement Mondial, sur les relations de long terme et de confiance nouées entre l'organisme de recherche agronomique NARO, l'Uganda Wildlife Authority et PCGS dont les fondateurs, Sabrina et Jean-Michel Krief, travaillent dans la région depuis 20 ans.

Crédits photos : Jean-Michel Krief

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